
La migraine : un trouble neurologique complexe
La migraine est une condition invalidante touchant des millions de personnes. Elle se caractérise par une douleur intense et résulte d’interactions entre plusieurs mécanismes :
- Système trigéminovasculaire : Hyperactivité et libération de neuropeptides comme le CGRP, déclenchant douleur et inflammation.
- Dysfonctionnement cérébral : Déséquilibres neuronaux augmentant la sensibilité aux déclencheurs (stress, lumière, fatigue).
- Génétique : Un facteur clé, notamment dans les migraines avec aura.
- Inflammation et stress oxydatif** : Favorisent la chronicité et aggravent les symptômes.
« Comprendre la migraine, c’est reconnaître une souffrance invisible qui exige une réelle écoute et une approche personnalisée. »
— Dr. Dominique valade, spécialiste des céphalées
Une crise se déroule en plusieurs phases : prémonitoire, aura (pour certains), douleur, et postdrome, chacune associée à des changements neurobiologiques spécifiques.



Avancées et gestion
Les progrès récents, comme les traitements ciblant le CGRP, offrent des solutions innovantes pour réduire la fréquence et l’intensité des crises. Une approche globale incluant des traitements adaptés et des modifications du mode de vie peut significativement améliorer la qualité de vie des patients.
Les patients souffrant de migraines chroniques peuvent également présenter des céphalées de tension, bien que ces deux types de maux de tête soient considérés comme des entités cliniques distinctes.
La céphalée de tension : Ce qu’il faut savoir
♦ La céphalée de tension (CT)
La céphalée de tension est le mal de tête le plus fréquent, caractérisé par une douleur légère à modérée, bilatérale, de nature pressante ou serrante, sans aggravation par l’activité physique.
♦ Les Causes
- Tensions musculaires** (nociception myofasciale).
- Hypersensibilité du système nerveux** (surtout dans les formes chroniques).
- Stress : facteur aggravant majeur.
♦ Les traitements / LES Solutions
- Crises : Analgésiques simples (paracétamol, ibuprofène).
- Prévention : Médicaments (amitriptyline) ou relaxation.
- Thérapies physiques et Botox : Ciblent les muscles du cou et de la mâchoire.
En conclusion
Une prise en charge adaptée peut significativement réduire la fréquence et l’intensité des douleurs. Consultez un professionnel si nécessaire
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Dr Nabila
- Médecin anesthésiste - Spécialiste de la douleur
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